Les Jeux sont faits et la fête de 2012 ne sera pas pour Paris mais pour Londres. Ainsi en ont décidé mercredi les membres du CIO à Singapour. Malgré un dossier sans faille, jugé impeccable par le Comité d'évaluation, un soutien unanime des Français, du monde politique et économique et une délégation ultra-motivée présente à Singapour pour procéder au dernier exposé, il a encore manqué quelque chose. Après les échecs pour les JO de 1992 et de 2008, cette troisième défaite, la plus dure à digérer, est sans doute plus celle de la France que celle de Paris.